Dennis Bennett, pasteur de l’Eglise Episcopale américaine (anglicane), relatait dans son premier livre, LA TROISIÈME HEURE, sa découverte du «baptême dans l’Esprit Saint» et d’une vie chrétienne pleine et forte, aux dimensions charismatiques.
Depuis lors, des pasteurs et des prêtres par milliers, de toutes appartenances confessionnelles, et des laïcs par centaines de milliers sont entrés dans l’expérience de Pentecôte.
Répondant à un besoin largement ressenti, et urgent, d’instruction dans ces réalités nouvellement retrouvées, Dennis et sa femme Rita nous présentent ici la portée de l’expérience charismatique et les fruits qu’on peut en attendre. Un riche enseignement sur l’action du Saint Esprit dans la vie de tous les jours. De précieux conseils sur l’usage des dons spirituels.
Le Saint-Esprit et nous
7,30€
La portée et les fruits de l’expérience charismatique.
Poids | 0,220 kg |
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Dimensions | 12 × 18 cm |
Auteur |
Dennis et Rita BENNET |
Nombre de pages |
245 |
Format |
120*180 |
ISBN |
978-2-88027-012-4 |
Date de 1ère parution |
janvier 1977 |
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Lorsque vous priez pour recevoir le Saint Esprit, si vous êtes seul, vous pouvez faire cette prière ; et si quelqu’un prie avec vous, il pourra faire une prière semblable en votre faveur :
« Père céleste, je te remercie de ce que je suis sous la protection du précieux sang de Jésus, qui m’a purifié de tout péché. Seigneur Jésus, je te prie de me baptiser dans le Saint Esprit et de me permettre de louer Dieu avec une langue nouvelle, au-delà des limites de mon intelligence. Merci, Seigneur ! Je crois que tu le fais en ce moment même. Dans le nom de Jésus ! »
Si vous demandez à Jésus de vous baptiser dans le Saint Esprit, vous devez recevoir. Recevoir, c’est quelque chose que vous faites vous-même. Rita aime parler des trois étapes du baptême de l’Esprit :
Demander : demandez à Jésus de vous baptiser dans le Saint Esprit. L’épître de Jacques dit : « Vous ne possédez pas, parce que vous ne demandez pas » (Jc 4. 2). Dieu vous a donné une volonté libre, et il ne la reprendra jamais. Il ne vous imposera pas sa bénédiction, car ce n’est pas ainsi qu’agit l’amour. Vous devez demander.
Croire : croyez que vous recevez à l’instant où vous demandez. « Demandez et vous recevrez, et votre joie sera parfaite » (Jn 16. 24). La foi est de croire au présent : « Voici maintenant le temps favorable... » dit Paul aux Corinthiens (2 Co 6. 2). La foi est également active — et non passive — ce qui signifie que c’est à vous de faire le premier pas.
Confesser : confessez de votre bouche. Lorsque vous avez reçu Jésus comme votre Sauveur, vous avez cru dans votre cœur et vous l’avez confessé de votre bouche. Confessez maintenant de votre bouche, mais dans la nouvelle langue que le Seigneur est prêt à vous donner. Ouvrez la bouche et montrez que vous croyez que le Seigneur vous a baptisé dans l’Esprit, en vous mettant à parler. N’utilisez ni le français ni une autre langue que vous connaissez, car ce n’est pas ainsi que Dieu peut vous amener à parler en langues. Vous ne pouvez pas parler deux langues à la fois ! Comme Pierre faisait confiance à Jésus pour pouvoir marcher sur l’eau, faites confiance à Dieu pour qu’il vous fournisse les mots. Parler en langues est un acte de foi enfantin. Cela ne nécessite aucune capacité particulière, mais plutôt une mise de côté momentanée de toute capacité. Il s’agit simplement de parler, en utilisant votre voix, mais au lieu d’exprimer ce que vous dicte votre intelligence, vous vous fiez au Saint Esprit pour qu’il dirige votre voix afin d’exprimer directement ce qu’il désire vous faire dire.
« Mais ce serait seulement moi qui parlerais ! » Exactement ! Ce n’est pas Dieu qui parle en langues — ce sont les hommes, mais avec les mots que leur donne l’Esprit. Nous lisons qu’au jour de la Pentecôte « ils commencèrent à parler en d’autres langues, selon que l’Esprit leur donnait de s’exprimer ». Ainsi, vous devez commencer à parler en d’autres langues — non dans la ou les vôtres — selon que l’Esprit vous donne de vous exprimer, et il ne manquera pas de le faire ! Tout comme l’enfant qui apprend à parler pour la première fois, ouvrez votre bouche et prononcez les premières syllabes ou expressions qui montent à vos lèvres. Vous devez commencer à parler, comme Pierre dut sortir de la barque. Dieu vous guidera, si vous osez lui faire confiance en avançant par la foi.
En priant pour recevoir le Saint Esprit, certaines personnes se mettent parfois à trembler involontairement, à bégayer ou à claquer des dents. De telles manifestations sont des réactions physiques au Saint Esprit, et n’ont en elles-mêmes aucune signification, si ce n’est peut-être d’indiquer Sa présence. Elles proviennent sans doute de la résistance que nous lui opposons. Certains ont attendu des années que leur « balbutiement » devienne un langage, mais en vain. Le croyant doit toujours se mettre à parler lui- même : le parler en langues n’est pas involontaire.
Mais je ne veux pas qu’on me dise comment parler en langues ! Je veux que cela vienne de Dieu ! Sinon, cela pourrait venir de « la chair » (du naturel humain) !
Personne ne peut vous dire « comment » parler en langues ! Tout ce que nous essayons de faire, c’est de vous amener à commencer vous-mêmes ! Il est vrai que beaucoup se mettent à parler spontanément sans qu’on les y pousse, comme cela s’est produit dans la Bible pour la plupart des cas. Si nous avions tous une foi simple, nous ferions de même. Mais malheureusement, beaucoup parmi nous ont tendance à manquer de naturel et à être inhibés, à craindre la simplicité. Pourtant, aujourd’hui encore, des jeunes et des adultes en grand nombre, animés d’une foi d’enfant, reçoivent sans difficulté et souvent spontanément. Nos instructions s’adressent particulièrement à ceux qui, à ce point-ci, ont des blocages. Tout ce que nous essayons de vous montrer, c’est qu’il ne tient qu’à vous de sortir de la barque si vous désirez marcher sur l’eau. Nous ne pouvons vous dire comment marcher sur l’eau, c’est Jésus qui s’en chargera, mais nous pouvons vous exhorter à sortir de la barque — à faire le premier pas sur la crête des vagues !
Pour ce qui est de « la chair », voici ce que déclare un éminent docteur en théologie : « Lorsque Pierre sortit et marcha sur les eaux, “ la chair”, c’était tous ceux qui étaient restés assis dans le bateau ! »
La « chair » est le contraire de la foi — c’est le « vieil homme », rebelle et pécheur. Il est bien plus « charnel » d’attendre que Dieu vous prenne en charge et vous fasse faire quelque chose, que de croire avec une foi simple qu’il vous honorera lorsque vous commencerez à prononcer des mots inconnus. Vous craignez peut-être de parler ainsi parce qu’on vous a appris que le parler en langues est un signe du baptême dans le Saint Esprit, que la plupart des chrétiens n’expérimentent qu’au moment du baptême, dans le cas d’une « onction spéciale » ; et que seuls quelques privilégiés peuvent prier en langues quand ils le désirent, parce qu’ils ont reçu le « don des langues ». S’il en était ainsi, dès que quelqu’un émettrait quelques sons, on pourrait s’écrier : « Gloire à Dieu ! Il a reçu le baptême ! », et s’en tenir là ! S’il était vrai que la plupart des croyants ne prient en langues qu’une seule fois, au moment où ils reçoivent le Saint Esprit, et peut-être plus jamais ou très rarement par la suite, il serait absolument essentiel de s’assurer que ces premiers « balbutiements » sont réellement inspirés par le Saint Esprit et ne proviennent pas d’un effort humain. Nous enseignons cependant ce que nous croyons être la vérité : ces premiers efforts pour obéir à l’Esprit ne sont qu’un commencement. Peu importe que ces balbutiements ne soient que « la mise en train », le flot ne manquera pas de se manifester plus tard.
Le psalmiste David disait, sous l’inspiration du Saint Esprit : « Ouvre ta bouche, et je la remplirai ! » (Ps 81. 11) et « Poussez des cris de joie vers le Dieu de Jacob ! » Ps 81. 2).
Ces « cris de joie » ne sont peut-être pas encore le parler en langues, mais malgré tout, c’est un début agréable au Seigneur. Cela ne tardera pas à devenir votre langue spirituelle, car Dieu honorera votre foi simple.
Ici, il peut se produire plusieurs choses : peut-être ne réussirez-vous pas à vous mettre à parler, à cause de votre gêne ou de votre inhibition. Cela ne fait rien, vous ne vous êtes pas « fait coller » à l’examen. Vous devez simplement persévérer jusqu’à ce que vous vous décidiez à émettre ce premier son. C’est comme le parachutiste qui saute de l’avion pour la première fois. S’il veut devenir parachutiste, il doit sauter ! Il n’y a rien d’autre à faire ! Ne reculez pas maintenant, comme le font certains en disant : « Je suppose que Dieu ne veut pas que je parle ! » C’est vous qui restez en arrière !
Peut-être vous mettrez-vous à parler, mais en n’émettant que quelques sons hésitants. C’est merveilleux ! Vous avez franchi le « mur du son » ! Continuez ! Offrez ces quelques sons à Dieu ! Dites à Jésus que vous l’aimez, avec ces « cris de joie » ! Alors, ces balbutiements se développeront jusqu’à devenir une langue réelle. L’attente peut prendre des jours, voire des semaines — non à cause de Dieu, mais une fois encore à cause de vous. En réalité, tout son que vous émettez en offrant votre langue à Dieu avec une foi toute simple, peut être le début d’un parler en langues.
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