Ta Parole est la vérité

« C’est l’Esprit qui vivifie, la chair ne sert à rien. Les paroles que je vous ai dites sont Esprit et Vie. »

« Simon Pierre lui répondit : Seigneur, à qui irions-nous, tu as les paroles de la vie éternelle ! »

(Jean 6.63,68)



Si l’on compare la Bible avec un autre livre, sa marque distinctive apparaît immédiatement : « elle est Esprit et Vie. » Ce fait est le produit de l’inspiration accordée à des hommes sachant écouter Dieu. Les versets cités en exergue font démonstration de l’origine spirituelle des paroles de Jésus par opposition à ce qui est charnel, c’est-à-dire en provenance de la fertilité intellectuelle humaine. La chair, par nature, est opposée à Dieu (Gal. 5.17).

Ce qui est spirituel est plus grand que ce qui est charnel. Dieu est esprit et il faut que ceux qui L’adorent, L’adorent en esprit et en vérité (Jean 4.24). Ainsi, ce qui est esprit touche à ce qui est illimité, matériellement autant que temporellement, selon la nature même de Dieu qui est sans commencement ni fin de jours. Le miracle s’est produit par la venue de Jésus-Christ - Lui qui est la Parole faite chair (Jean 1.1-3) - révélant par sa mort et sa résurrection l’authenticité de cette éternité qui devient accessible gratuitement à tout croyant, et lui donnant la possibilité de goûter à cette VIE. La vie ne se limite pas à la respiration, aux loisirs, au fait d’être là, d’exister et de penser, mais signifie aussi l’anéantissement de la mort par la puissance de la résurrection (Héb. 2.14; Act. 2.24), commençant par procurer la plénitude intérieure (Jean 10.10) par « le pain de vie » qui vient du ciel (Jean 6.33, 51, 58) dans un contenu sans précédent (Jean 5.21; Phil. 1.21).

Cette révélation, devenue vivante et éternelle parmi les hommes au travers Jésus-Christ, pose un nombre incalculable de questions devant lesquelles personne ne devrait reculer, puisqu’il devient évident qu’après la mort il y a la VIE. Mais quelle vie ? Lorsque Jésus a été crucifié, deux brigands le furent aussi, l’un à sa droite, l’autre à sa gauche. Ces trois hommes représentent l’humanité dans son entier : au centre, Jésus, Roi des Juifs, Parole vivante et éternelle, justice de Dieu, en mesure de donner la vie ; à sa gauche celui qui lui demande de faire un miracle en les faisant descendre de la croix, image de l’homme rebelle envers un Dieu qu’il reconnaît comme Tout-Puissant, mais auquel il n’est pas prêt à se soumettre ; à sa droite un malfaiteur reconnaissant sa culpabilité, se repentant de ses péchés et mettant sa confiance en Jésus. A cause de cela, Jésus peut assurer à ce dernier qu’il entrera le jour même dans le paradis avec Lui, alors que l’autre, sur sa propre décision, rejoindra le séjour des morts (lieu d’attente avant le jugement dernier).

La Bible, cette dérangeante révélation pour un homme foncièrement rebelle à ce Dieu qu’il juge manquer d’amour et de compassion (alors que la mort de Jésus à la Croix démontre le contraire), est un appel sans compromis, expression de Son amour véritable. Si Dieu avait voulu laisser l’homme dans son bourbier, Il n’aurait donné ni Sa Parole ni Jésus.

Il devient donc évident que sont en grand danger ceux qui se posent en juges ou critiques de la Parole de Dieu. L’origine Divine de cette Parole lui accorde le droit de me juger pour m’inciter à obtenir la justice qui vient de la foi en Jésus…