Michel Renevier dédie ce livre à tous ses collègues pasteurs parfois pleins de joie dans le service du Seigneur lorsque la récolte de fruits est abondante ou, suivant les circonstances, confrontés à de sérieux défis où ils se sentent démunis, seuls, incompris voire abandonnés. On a vite oublié les avertissements de Jésus : Vous serez haïs de tous à cause de mon nom ; mais celui qui persévèrera jusqu’à la fin sera sauvé (Mt 10.16-23).
Avant d’être consolateur, ce livre vise premièrement à « remettre le clocher au centre du village ». Il est tentant de donner plus d’importance à nos ministères qu’au brebis du Seigneur auxquelles nous devons procurer sécurité et espérance. Cet écueil doit être évité à tout prix. Que l’avertissement serve à la gloire du Chef de l’Eglise.
Le Pasteur, mystère ou ministère ?
15,00€
Redonner au ministère pastoral toute sa saveur et son impact spirituels
Poids | 0,22 kg |
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Dimensions | 13,5 × 21 cm |
Auteur |
Michel RENEVIER |
Nombre de pages |
175 |
Format |
135*210 |
ISBN |
978-2-88027-049-X |
Date de 1ère parution |
octobre 2004 |
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Ce sont les différences qui font la complémentarité !
L’évangéliste a besoin du pasteur parce que son ministère consiste à « mettre au monde » des agneaux, il a besoin du pasteur pour compléter leur éducation spirituelle. L’apôtre est par nature un visionnaire actif. A ses côtés, le prophète servira soit à confirmer la vision (Act. 15.19-20, cf. v. 28-29), soit à avertir comme le fit Agabus envers Paul (Act. 21.10-14).
Dans Act. 8, l’évangéliste Philippe accomplit son œuvre merveilleuse en Samarie selon la grâce du Seigneur. Ce sont, cependant, les apôtres qui prieront pour que ces néophytes reçoivent le St-Esprit (8.14-17) et que cette nouvelle communauté chrétienne soit affermie et organisée. Act. 14.23 éclaire encore davantage cette vérité : les apôtres étant appelés à un autre service (Act. 6.4), consacrent partout des anciens comme bergers des divers troupeaux. Selon la volonté du Seigneur, chacun entre dans sa vocation afin de donner au Corps de Christ toute sa force et sa capacité d’expansion. Le docteur est un enseignant mettant en valeur les détails de la Parole de Dieu, alors que l’apôtre (Act. 2.42) enseignera les lignes directrices. Finie, la course au succès, puisque chacun représente une partie de la gloire de Christ !
L’indépendance, malgré son apparent attrait, n’a donc pas sa place dans la Maison de Dieu, tant elle s’oppose à Ses plans (Rom. 12.4-5; 1 Cor. 12.24,27). La dépendance du Maître rend humble. Le respect des uns et des autres est la clé d’un bon fonctionnement.
Il serait erroné de croire que le ministère fait la personne du pasteur. Au contraire, c’est la personne qui fait le pasteur. Le moule du Grand Berger s’avère indispensable pour fonctionner harmonieusement.
SE LAISSER FORMER PAR LE MAITRE
Ce serait illusoire de croire que le ministère assure le salut. Le salut acquis et vécu dans la croissance fait le ministère. Son efficacité dépend de la grâce agissante de Dieu, comme le dit si clairement l’apôtre Paul :
« Par la grâce de Dieu je suis ce que je suis, et sa grâce envers moi n’a pas été vaine; loin de là, j’ai travaillé plus qu’eux tous, non pas moi toutefois, mais la grâce de Dieu qui est avec moi. » (1 Corinthiens 15.10)
La grâce du Seigneur est également formatrice. Les hommes de Dieu fidèles l’ont expérimentée :
Abraham et Sarah, malgré leurs 75 et 65 ans (Gen. 12), entrèrent dans un chemin nouveau et formateur en quittant Haran pour le pays de Canaan. Il en laisse des traces indélébiles.
Neuf épreuves ont formé leurs cœurs :
1 Une famine les obligeant à descendre en Egypte (Gen. 12.10-14). Ils ne purent imposer à près de 2000 personnes qui les accompagnaient (d’après Gen. 14.14, on peut facilement multiplier par 5 en tenant compte de toutes les générations) de mourir de faim. Abraham a dû faire un choix. Quitter le pays s’imposait donc.
2 Arrivé en Egypte, il lui en coûta la plus dure des épreuves : Pharaon lui a volé sa chère Sarah, dans le but d’en faire sa femme. L’intervention protectrice de Dieu mit fin à cette infamie.
3 Il a dû régler de manière pacifique une querelle entre ses bergers et ceux de Lot, en se séparant de son neveu bien-aimé (Gen. 13.5-13).
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