A travers cet ouvrage, mon humble intention est de retracer quelques-uns de mes souvenirs d’enfance, de jeunesse et d’homme de Dieu, pour témoigner dans quelle mesure celui qui s’abandonne à Dieu en toute simplicité de cœur peut être miraculeusement secouru, moralement soutenu et spirituellement enrichi, dans les différentes étapes de sa vie.
Aujourd’hui comme autrefois, nombreux sont ceux que le désespoir et la tristesse finissent par écraser, non pas parce que Dieu ne les aime pas, mais parce qu’ils sont trop rigides dans leur perception des choses : leur manque de souplesse, de confiance, ne laisse pas à Dieu le temps de leur assurer la victoire dans le difficile combat quotidien de l’existence. Par la sévérité du jugement qu’ils portent sur les évènements, sur leurs semblables, sur eux-mêmes, et sur Dieu, ils ne font que dénigrer leur situation et en bloquer les issues.
Le vœu que je forme, pour eux, devant Dieu, c’est que chacun trouve dans sa lecture, l’autre son de cloche qu’il attend pour conclure que rien n’est encore perdu pour lui, que les miracles sont possibles, que sa vie peut être meilleure, et qu’il lui est possible, dès aujourd’hui, de remporter des succès dans ses projets personnels comme en faveur de son entourage, pour peu qu’il soit humble pour s’ouvrir et s’attacher à la personne de Jésus-Christ le Seigneur, comme l’enfant s’attache au cœur de sa mère !
Sortir de l’impasse
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La paix par le Fihavanana
La crise porte atteinte à notre joie de vivre mais la Bible aide l’auteur à convertir les difficultés de sa vie en formidables opportunités qui le mènent à « la paix du cœur ».
Poids | 0,22 kg |
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Dimensions | 13,5 × 21 cm |
Auteur |
Augustin RAKOTOBE |
Nombre de pages |
182 |
Format |
135*210 |
ISBN |
978-2-88027-197-8 |
Date de 1ère parution |
décembre 2009 |
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Lorsque, en 1959, je quittai Andapa, ma ville natale, pour élire domicile à Antananarivo, à mille kilomètres plus loin, c’était avec l’espoir de rencontrer des familles parfaites, et de mener une vie absolument tranquille en leur compagnie. En réalité, je ne savais pas que ce qui est ailleurs n’est pas nécessairement meilleur et que, si l’on veut parvenir à de vrais instants de répit, et rencontrer le bonheur, ce n’est pas en fuyant devant les difficultés, mais en s’adaptant à elles qu’on y parviendra. Je croyais naïvement que ce que je vivais chez mon père était une épreuve isolée. Aussi ma surprise fut grande quand je retrouvai, à Antananarivo, ces attitudes que j’avais voulu fuir ; quand je découvris que la violence, l’intolérance, l’irresponsabilité, l’égoïsme, le malentendu, les zizanies, ou les ruptures, faisaient aussi partie du quotidien de nombreuses autres familles.
En définitive, ma famille n’était pas la pire des familles, même si elle n’était pas la meilleure ! Ma nouvelle confrontation à ces problèmes d’autrefois me révéla l’inefficacité d’une fuite en avant et m’obligea à faire face, et à m’adapter aux circonstances, à tracer ma vie, avec elles et non en dehors d’elles ; en elles et non malgré elles. Je me mis alors à réfléchir différemment, à poser un autre regard sur certains souvenirs de mon passé.
Cela commença par de toutes petites choses, mais dans celles-ci, l’adolescent que j’étais découvrit qu’il suffit parfois d’un tout petit peu d’imagination, de patience et de ténacité, pour régler certains problèmes.
Ainsi, j’aimais observer les hiboux qui cherchaient à établir leur demeure dans le clocher de l’église où j’allais avec ma mère. Ils avaient un sens inné de l’adaptation : La première fois qu’ils entendirent le son de la cloche, ils prirent peur, et se mirent en fuite. Sans aller très loin, cependant. Ils restèrent dans les parages, et observèrent la suite des évènements. De temps à autre, ils survolaient le clocher comme pour vérifier si le son dont ils avaient peur était aussi dangereux qu’il y paraissait. Et lorsqu’ils constatèrent que rien n’était à craindre, ils réintégrèrent leur squat, sans plus prêter attention aux proclamations horaires. Plutôt que de décamper, ils avaient décidé de s’accommoder des circonstances ! Ce n’est pourtant que bien plus tard que, repensant à leur exemple, j’en compris la leçon pour ma vie d’homme !
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