L’auteur de ce livre a voulu rendre témoignage au fait que Dieu s’occupe de ce qui concerne ses enfants, plus que ceux-ci ne le pensent. Mais il y a une condition : une foi absolue et inébranlable.
Le témoignage de Martinus Bjerre montre qu’il n’existe pas en réalité d’aspects « spirituels » et d’aspects « matériels » dans la vie des chrétiens et qu’en toutes circonstances ils doivent faire confiance à Dieu en faisant sa volonté quel qu’en soit le prix.
Nous avons cherché à préserver dans la mesure du possible le langage parlé et simple, caractéristique de l’original danois. Nous sommes persuadés que la lecture de ce livre sera utile à tous, particulièrement à ceux dont la foi a besoin d’être fortifiée et qui, insatisfaits de leurs expériences spirituelles, désirent connaître une dimension de vie complètement dirigée par le Saint Esprit.
Votre Père sait…
9,90€
L’Eternel est Vivant, et étonnamment proche des hommes. Ce livre en est une démonstration. Le Dieu de l’infiniment grand est aussi celui de l’infiniment petit ; Il est le Sauveur et le Maître de cette poussière que nous sommes.
Dieu s’occuperait-il également des problèmes de notre existence quotidienne ?
Poids | 0,120 kg |
---|---|
Dimensions | 12 × 18 cm |
Auteur |
Martinius BJERRE |
Nombre de pages |
120 |
Format |
120*180 |
ISBN |
978-2-88027-001-8 |
Date de 1ère parution |
1962 |
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« Cherchez premièrement... »
« Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu ; et toutes ces choses vous seront données par-dessus. »
Matthieu 6.33
« ... Il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent, que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n'ont pas besoin de repentance. »
Luc 15.7
C’est par ces paroles que Dieu m’ouvrit Son Royaume. Oui, Dieu tient toujours Ses promesses, dans la mesure où nous acceptons Ses conditions ; j’en ai fait maintes fois l’expérience.
Dès mon enfance, le Seigneur m’appela plusieurs fois ; mais je ne comprenais pas au juste de quoi il s’agissait. A l’époque, j’étais trop timide pour oser parler à d’autres des questions spirituelles que je me posais ; sans quoi j’aurais certainement goûté plus tôt à la joie du Salut. Mes parents vivaient alors sans Dieu, je n’avais donc aucune aide à attendre d’eux, et je ne connaissais aucune communauté religieuse. Certes, à deux reprises, lors de réunions en plein air de l’Armée du Salut, j’avais entendu prêcher l’Evangile, mais cela n’avait pas suffi pour éveiller ma foi. Souvent, en gardant le bétail, je restais étendu dans les champs, à suivre des yeux les nuages : mes pensées montaient alors vers le « Bon Dieu », ce Dieu vague et lointain, le seul que beaucoup de gens sachent invoquer, à l’heure de la difficulté. En fait de prières, je ne connaissais que le Notre Père, mais dans la détresse je le priais plusieurs fois de suite, et mon âme angoissée y trouvait l’apaisement.
Mon père était cultivateur et possédait deux fermes, l’une que nous habitions, l’autre, distante de vingt-cinq kilomètres, que nous exploitions parallèlement. L’ouvrage ne manquait pas ; et quand nous partions travailler dans l’autre domaine, nous faisions la route de nuit, pour ne pas perdre les heures précieuses du jour.
Dès l’âge de huit ou neuf ans, il me fallut aussi faire ces trajets. On me confiait un attelage à conduire d’une ferme à l’autre, et souvent je m’endormais sur mon char. C’était une aubaine quand le valet de ferme me précédait avec son attelage : mes chevaux n’avaient qu’à suivre. En hiver, il nous arrivait parfois d’être surpris par une tempête si violente que nous restions pris dans la neige ; nous devions abandonner les voitures avec leur charge et forcer le chemin du retour à dos de cheval. Une fois, dans une de ces tempêtes de neige, il nous arriva de nous égarer, car je m’étais endormi sur mon cheval, et le valet qui m’accompagnait, engagé chez nous depuis peu, ne connaissait pas la route. Et puis, à cause de la bourrasque, il faisait noir à ne pas voir sa main devant soi. Le domestique dut me secouer pour me réveiller. J’étais tout transi, raide et comme cloué sur mon cheval. Dans ma détresse, je me mis à prier le Notre Père, et une voix intérieure me dit alors : « Laisse les chevaux aller où ils veulent ! » C’est ce que nous fîmes ; ils trouvèrent eux-mêmes le chemin de la maison, mais il était sept heures du matin quand nous arrivâmes. De la suite de l’aventure, je me souviens seulement qu’on me descendit de mon cheval et que je repris connaissance bien au chaud dans mon lit ; je dus rester alité quelques jours après les fatigues de cette nuit-là.
Dans mon enfance encore, plusieurs accidents faillirent me coûter la vie ; un jour notamment, mon cheval s’emballa, et ceux qui accouraient à mon secours me voyaient déjà entraîné à la mort. Mais Dieu avait un plan pour moi, et me sauva de tout danger.
En plus de l’exploitation des deux fermes, mon père faisait encore le commerce du bétail et allait de foire en foire. Tout jeune déjà, j’étais chargé de l’accompagner. A l’âge de dix ans, je dus pour la première fois ramener à la ferme des vaches que mon père avait achetées. Je me trouvais à vingt-cinq kilomètres de la maison, et la route m’était totalement inconnue. Quand il fallut partir, je pleurai toutes les larmes de mes yeux. Mon père m’accompagna jusqu’à la sortie de la ville et m’indiqua le chemin de la maison. Il était d’habitude très gentil avec moi, mais ce soir-là il n’était plus tout à fait de sang-froid, après avoir conclu tant de marchés. Sept heures sonnaient, la nuit tombait. Je priai le Notre Père pour me redonner du courage, et me mis en route. Mais l’obscurité était presque complète, et de plus il pleuvait, si bien que je m’égarai. Je continuai à trotter jusqu’au moment où je vis de la lumière dans une ferme ; on y veillait encore. J’avais faim, j’étais las, et j’entrai pour demander ma route, dans l'espoir secret qu’on me donnerait aussi à manger ; c’est ce qui arriva : les gens de la ferme, bienveillants et secourables, me servirent un repas ; puis ils m’indiquèrent mon chemin. A trois heures du matin, j’étais de retour, avec mes vaches saines et sauves.
Dès lors, il me fallut aller à toutes les foires, été comme hiver, toujours de nuit, souvent par la pluie ou la neige. Il m’arrivait toutes sortes d’ennuis dans ces voyages ; deux fois, la foudre tomba non loin de moi, faisant fuir de tous côtés les bêtes affolées. Je devais souvent parcourir près de cinquante kilomètres en l’espace de vingt-quatre heures, après avoir stationné toute la journée sur le champ de foire. La fatigue et le froid, passe encore ; mais de voir mon père, pris de vin, se quereller avec ses comparses, voilà qui tourmentait plus que tout le reste mon cœur d’enfant. La nuit venue, je ramenais les bêtes à la maison en pleurant ; et souvent, en passant près d’une demeure ou d’une ferme, j’avais une pensée d’envie pour mes semblables, bien au chaud dans leur lit, tandis que moi, je trottais dans l’obscurité, sans oser une seule fois m’asseoir au bord du fossé de peur de m’endormir.
Une nuit, j’avais une bonne vingtaine de kilomètres à parcourir avec du bétail, et il fallait que je revienne le lendemain avec d’autres bêtes ; c’était par un temps de chien, il faisait noir comme dans un four. Une fois de plus, je priai le Notre Père, et ajoutai dans ma naïveté enfantine : « Cher Bon Dieu, peu importe que je doive continuer ainsi tant que je suis jeune, pourvu que tu prennes soin de moi quand je serai vieux, et qu’à ma mort je puisse venir vers toi. » Je reçus la certitude que Dieu avait entendu ma prière, ce qui me donna la force de reprendre ma route.
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