On ne lira pas ce livre, on le dévorera. Car il fait suivre au lecteur, pas à pas, le chemin sinueux d’une vie peu ordinaire : un parachutiste, expert en sabotage durant la seconde guerre mondiale, condamné pour désertion et récidive de vol, qui devient pasteur, puis aumônier militaire !
Mais surtout Merlin Carothers vous fait partager, pas à pas aussi, sa découverte du secret de la louange. Dire merci à Dieu en toutes choses. Non pas malgré toutes choses, mais pour toutes choses.
Des pages mouvementées. Des pages surprenantes parfois. Mais qu’on ne s’offusque pas. C’est de l’authentique, du vécu. C’est la façon de l’auteur d’exprimer sa foi, une foi qui libère la puissance de Dieu. Et cette foi, il vous la communique, elle vous fortifie, elle vous fait pénétrer dans un monde nouveau.
Un livre qui, sans exagération, a révolutionné notre vie et celle de milliers d’autres, en leur donnant une dimension toute nouvelle, une vision toute nouvelle d’un Dieu et Père souverain, aimant, qui s’occupe de tous les détails de notre existence.
De la prison à la louange
11,00€
Ce best-seller a révolutionné la vie d’innombrables chrétiens et non-chrétiens.
Dans son premier livre, cet officier de carrière de l’armée de l’air américaine raconte comment il a trouvé Dieu, reçu le baptême dans le Saint-Esprit et découvert le secret de la louange en toutes circonstances.
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Poids | 0,140 kg |
---|---|
Dimensions | 12 × 18 cm |
Auteur |
Merlin CAROTHERS |
Nombre de pages |
124 |
Format |
120*180 |
ISBN |
978-2-88027-006-3 |
Date de 1ère parution |
novembre 2007 |
Je sentis une froideur métallique sur mon poignet gauche et une voix rude heurta mes oreilles :
— Nous sommes du F.B.I. Vous êtes en état d’arrestation.
Je me reposais sur le siège arrière de la voiture, la fenêtre ouverte, le bras gauche pendant au dehors. La voiture était volée, et j'étais déserteur.
Cela m'était égal d'être déserteur. C'était plutôt le fait d'avoir été pincé qui blessait mon orgueil. Je m'étais toujours considéré comme capable de faire ce que j'avais décidé et de m'en sortir à bon compte — et voilà que j'allais devoir subir l'humiliation de la prison, faire la queue pour une misérable pitance froide, pour retrouver ensuite ma cellule solitaire et son lit dur, sans rien d'autre à faire que de fixer le mur en me demandant comment j'avais été assez stupide pour me mettre dans un tel pétrin.
Depuis l'âge de douze ans, j'avais mené une vie assez indépendante : mon père était mort subitement, laissant ma mère seule avec trois garçons à élever. Mes frères avaient respectivement un et sept ans. Pour arriver à nous faire vivre, ma mère faisait des lessives et touchait des allocations de secours. Elle nous parlait toujours de papa qui était au ciel et de Dieu qui prendrait soin de nous ; mais, entier comme on l'est à douze ans, j'étais en pleine révolte contre un Dieu capable de nous traiter ainsi.
Après l'école, je portais des journaux jusqu'au soir tard. Bien décidé à faire mon chemin dans la vie, je voulais en retirer le maximum. J'avais le pressentiment que j'y arriverais. Je voulais m'emparer avidement de tout ce qu'elle pouvait m'offrir.
Lorsque ma mère se remaria, j'allai vivre chez de vieux amis de mon père. Je suivis l'école secondaire, mais sans jamais cesser de travailler le soir et durant toutes les vacances : comme emballeur, comme commis, comme linotypiste et, durant un été, comme bûcheron en Pennsylvanie.
Je commençai l'université, mais, à court d'argent, il me fallut reprendre du travail. Cette fois, je trouvai une place de lamineur aux aciéries B&W. Un travail pas très agréable, mais qui me maintenait en excellente forme physique. Pour rester en tête de course dans la vie, il faut, entre autres, une bonne forme physique — et en aucun cas je ne voulais perdre cette course.
Je n'avais jamais désiré m'engager dans l'armée : je voulais partir en mer avec la marine marchande. C'était ce que j'avais trouvé de plus glorieux pour participer à la seconde guerre mondiale.
Pour entrer dans la marine marchande, il me fallait être reclassé avec un maximum de points par le comité de recrutement qui m'avait accordé un sursis pour aller à l'université. Mais avant que j'aie réussi à entrer dans la marine marchande, l'armée m'enrôla. On me dit que je pouvais me porter volontaire pour la Marine, ce que j'acceptai, mais un incident bizarre me fit rater le test de la vue : par inadvertance, je me trompai de ligne en lisant les lettres du tableau. Ainsi, malgré tous mes efforts, j'aboutis sur la base d'entraînement de Fort Mc Clellan en Alabama.
Je m'ennuyais mortellement. L'entraînement me paraissait de l'enfantillage. Comme j'avais le goût de l'aventure, je me portai volontaire pour l'entraînement de parachutistes à Fort Benning, en Géorgie.
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