
Béatrice Maré
Aime écrire des romans et des contes pour enfants, mais pas seulement ! Elle aime aussi faire rimer les mots, composer des chants et inventer de petites histoires drôles.
Entretien avec Marie-Laure Kleville
Depuis combien de temps écrivez-vous ?
Cela fait une douzaine d’années. Dix de mes livres ont déjà été publiés : sept romans d’aventures, dont deux se passent au Moyen Âge, un livre de contes, un livre de sketches et un livre illustré pour les plus petits. Actuellement je termine l’écriture d’un nouveau roman et parallèlement je réfléchis à celui qui suivra.
Comment vous est arrivée l’envie d’écrire votre premier livre ?
À l’heure du coucher, comme tous les enfants, les nôtres aimaient qu’on leur lise ou qu’on leur raconte une histoire. Parfois, j’en inventais une en fonction de leurs attentes. Il me semble que c’est à ce moment que l’idée a commencé à germer dans mon esprit.
Et ensuite ?
J’y ai pris goût. Après la parution de mon troisième livre, je me suis demandée si ça valait la peine de continuer. J’avais en quelque sorte « rempli ma mission ». Pourquoi en écrire d’autres ?
C’est alors que j’ai reçu la lettre d’une petite fille que je ne connaissais pas. Elle me disait qu’elle aimait beaucoup mes histoires et qu’elle attendait le prochain livre avec impatience. C’était comme un signe venu du ciel.
Votre mari illustre aussi vos livres ?
Tout à fait. Jacques est toujours le premier à lire ce que j’écris. Ses remarques m’aident à clarifier ou à enrichir certains passages. De mon côté, je lui dis la façon dont j’imagine la couverture et il dessine en conséquence. Je l’embête parfois parce que les personnages n’ont pas tout à fait l’attitude que j’attendais ou bien parce qu’ils ne ressemblent pas à ceux que j’avais imaginés. Heureusement, il est toujours patient et à l’écoute !
Quel est votre objectif ?
Il m’arrive assez souvent, que contrainte par les mots, l’histoire que j’ai imaginée diffère sensiblement de celle que j’écris finalement. Par-dessus tout, j’ai envie que les personnes passent un bon moment et qu’en même temps, elles découvrent ou se rappellent qu’il existe un Dieu plein d’amour qui s’intéresse à elles. Je prie souvent pour que mes livres atteignent cet objectif.
Comment faites-vous pour partager votre foi dans vos livres ?
Tout naturellement. Avec des mots simples, accessibles à tous. J’essaie de faire en sorte que ce partage s’intègre parfaitement à l’histoire. Je ne veux surtout pas que le contenu spirituel arrive comme un cheveu sur la soupe.
Dieu donne à chacun un don particulier. Le mien c’est l’écriture. À moi de faire fructifier ce qu’Il m’a confié. Et ça tombe bien… j’aime écrire !
Avez-vous des préférences ?
J’avoue avoir une tendresse particulièrement pour mes deux premiers livres. « Des vacances mouvementées » se passe dans la région où j’ai vécu à partir de 7 ans. J’y évoque parfois mes propres souvenirs : les baignades dans la Cèze par exemple ou le sauvetage des petits poissons prisonniers des flaques. Quant au deuxième livre « Mystère sur l’île de Bréhat », j’y suis attachée à cause du lieu où j’ai planté l’histoire. C’est, en effet, sur ce petit bout de terre que ma grand-mère paternelle a vu le jour ainsi que bon nombre de mes ancêtres.

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