La science face à la Bible

La littérature relative aux rapports entre les dires bibliques et ceux de la Science est abondante. La Science est par principe naturaliste, matérialiste, voire athée militante.

Il n’est pas étonnant qu’à chaque moment de son histoire elle ait mis souvent en cause les propos bibliques, ceux-ci devant alors être justifiés ; en témoignent les titres des ouvrages : La Bible face à, au risque de, etc… On citera par exemple : La Bible au risque de la Science (Tassot), La foi affrontée aux découvertes scientifiques (Doucet), Les Evangiles et la foi au risque de la psychanalyse (Dolto), Dieu face à la Science (Allègre) etc… Notons toutefois qu’un livre au moins a pris le contrepied : La Science face à la foi (Grelot), écrit en réponse à celui d’Allègre.

Comme nous allons le voir, si la science progresse, elle n’est, à un moment donné, que provisoire. La science d’Aristote a été considérée valable pendant des siècles puis a été abandonnée ; la science du XIXème siècle qui s’est crue arrivée à un sommet a été disqualifiée par celle du XXème. Celle du XXIème siècle tirera probablement un trait sur celle du XXème.

On peut aussi parler de changement, d’évolution dans la compréhension de la Bible. Certes, des interprétations des textes bibliques qui touchaient à la cosmologie et à la nature ont été parfois infléchies pour tenir compte des données avérées de la science (par exemple, on prend comme image la fixité de la terre dans les Psaumes, au même titre que les cris d’allégresse des montagnes). Mais, l’expérience historique le prouve, la Bible a résisté à tous les assauts, surmontant les problèmes liés aux relations Bible/Science.


Concordance à un moment donné peut être divergence à un autre et vice versa, compte tenu de l’état temporaire de la science.