Ce que nous voulons
Adam et Ève n'ont pas cru que Dieu agissait pour leur bien. Ils ont fait ce qu'ils voulaient. Nous connaissons le résultat. Notre volonté personnelle aboutit fréquemment à des résultats déplorables.
Nous rêvons souvent de ce qui n'est pas bon pour nous. Que se passe-t-il alors ? Tôt ou tard, nous sommes obligés de « payer l'addition », à notre grande consternation.
Nous nous demandons peut-être : « Pourquoi est-ce que je suis si malheureux ? » Nous avons l'impression que notre vie ne tourne pas rond. Mais ce n'est pas parce que nous voulons que les choses changent que notre situation s'améliorera !
Notre nature pécheresse nous pousse vers les plaisirs. Elle les exige ! Elle veut obtenir satisfaction, quel qu'en soit le prix. Cela peut nous amener à satisfaire des passions qui nous détruisent.
On m'a toujours enseigné qu'il était mal de voler, mais je me suis efforcé de trouver des exceptions à la règle. Et c'est souvent ce que nous faisons.
Quand j'étais jeune, je rêvais de voyager. Donc, il me fallait une voiture. Je me suis persuadé qu'il n'y avait rien de mal à « emprunter » celle de quelqu'un d'autre. De toute façon, je ne la garderais que quelques semaines. Ce ne serait donc pas vraiment du vol. Je n'avais jamais eu de voiture, et j'allais bientôt partir au loin pour faire la guerre. L'assurance du propriétaire du véhicule le dédommagerait, et de plus, il n'allait pas partir au combat au risque de perdre la vie.
Mon raisonnement vous semble-t-il familier ?
J'ai mis mon projet à exécution, et pendant un certain temps, il a été excitant. La vitesse ! Le voyage ! La belle vie ! Mais peu à peu, je me suis senti coupable. Et si la police m'arrêtait ? Mon plaisir initial a disparu.
Mes parents m'avaient appris qu'il n'était pas bon de boire de l'alcool, mais une fois encore, je voulais m'amuser ! Il me semblait que jusque là, je n'avais fait que travailler et obéir aux règles des autres. Il était grand temps que je fasse ce dont j'avais envie !
À ce moment-là, cette idée me paraissait raisonnable. Ma nature pécheresse me conduisit donc là où je pourrais m'intoxiquer tout à loisir. J'ai pris du bon temps, mais j'ai toujours dû « payer l'addition ».
Certains sont attirés par la drogue. Elle leur semble bonne. Ils l'aiment. Ils en veulent toujours plus. Selon leur logique, « j'en ai envie, donc il m'en faut. » Hélas, de la même manière qu'Adam et Ève, nous prenons des décisions qui nous causent plus de souffrance que de joie. Si vous êtes déjà tombé dans ce piège, vous savez de quoi je parle. Nous sommes tous enclins à reproduire nos erreurs passées. Heureusement, il existe une solution : nous pouvons découvrir une joie et un bonheur toujours croissants !
Jésus nous incite à apprendre le secret de la joie croissante de Dieu au lieu de tomber dans le cercle vicieux du plaisir toujours décroissant.
Nous avons tendance à nous concentrer sur les plaisirs de l'immoralité et non sur les éventuelles souffrances futures. Nous nous disons : « Comme c'est Dieu qui a mis ces désirs en moi, il comprendra que je fasse ce qui me semble bon. » Satan nous fait croire que nous sommes maîtres de notre destin, alors qu'en réalité, nous lui permettons d'exercer sur nous son pouvoir destructeur.
Le maître que nous choisissons manipulera de plus en plus nos pensées :
Ne savez-vous pas qu'en vous livrant à quelqu'un comme esclaves pour lui obéir, vous êtes esclaves de celui à qui vous obéissez… ? (Rm 6.16)
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