Luc 15.1-7
« …Mais il leur dit cette parabole : Quel homme d’entre-vous, s’il a cent brebis et qu’il en perd une, ne laisse les quatre-vingt-dix-neuf autres dans le désert pour aller après celle qui est perdue jusqu’à ce qu’il la retrouve ?... »
Luc 15 est un des grands chapitres de la Bible. Plus que dans tout autre chapitre, le cœur de Dieu pour l’humanité perdue est révélé, et cela d’autant plus que c’est Jésus qui le révèle.
Cette magnifique histoire de la brebis perdue est la première des trois qui révèlent le désir profond de Dieu de sauver l’être humain perdu. Son public, ce sont des gens de mauvaise vie et ceux qui ne pratiquaient pas la religion, mais il y a également dans l’assistance des Pharisiens, chefs religieux juifs. Cette histoire s’applique à tout homme, à toute femme, parce que la Bible déclare que tout être humain est séparé de Dieu par le péché et égaré loin de lui à cause de son orgueil et de son égocentrisme : Esaïe 53.6 ; Romains 3.23
Cette parabole est une belle image de la mission de Jésus sur Terre : Luc 19.10
L’ÉGAREMENT DE LA BREBIS
Une brebis est naturellement grégaire. C’est-à-dire que, contrairement à la chèvre qui a un tempérament autonome, le mouton se sent bien dans un troupeau conduit par un berger.
Pour quelles raisons une brebis pourrait-elle s’éloigner du troupeau ?
Deux raisons reviennent les plus souvent, soit elle avait une soif plus importante que les autres et est donc allée chercher de l’eau par elle-même, soit elle avait tout simplement un caractère plus indépendant que la moyenne.
Pour ces deux mêmes raisons, l’homme s’égare loin de Dieu.
La brebis perdue est maintenant devenue une cible facile pour le loup et le voleur, deux images du diable données par Jésus en Jean 10.10-12.
LA PROPHÉTIE D’EZÉCHIEL
L’image de la brebis perdue était très connue des auditeurs de Jésus. Elle les ramène directement à la prophétie d’Ezéchiel 34 où Dieu condamne les bergers de l’époque parce qu’ils n’allaient pas à la recherche de la brebis perdue.
Ezéchiel 34.4 : « vous n’avez pas ramené celle qui s’égarait, ni cherché celle qui était perdue »
v.6 : « mon troupeau est dispersé sur toute la face du pays ; nul n’en prend souci, nul ne le cherche »
v.11 : « Car ainsi parle le Seigneur, l’Eternel : Voici, j’aurai soin moi-même de mes brebis »
v.12 : « je les recueillerai de tous les lieux où elles ont été dispersées »
v.16 : « Je chercherai celle qui était perdue, je ramènerai celle qui était égarée ».
Loin d’être la tendre histoire d’une brebis retrouvée, la parabole de Jésus est une sévère condamnation des Pharisiens qui ne se sont pas occupés des brebis perdues de Dieu. Avec cette histoire Jésus dit aux gens de mauvaise vie : « Dieu ne vous a pas oublié. Je suis venu vous ramener dans son troupeau. »
« Car le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu » (Luc 19.10).
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