Le prédicateur Jean-Claude Chabloz, au bénéfice de plus de cinquante années d’expériences, est réputé pour savoir tenir ses auditoires en haleine bien au-delà de la vingtaine de minutes préconisées pour la durée d’un sermon !
Ce troisième ouvrage, de celui qui s’est fait connaître comme le pasteur des malades et des parlementaires fédéraux suisses, mêle au témoignage des considérations plus techniques à l’intention aux prédicateurs en herbe. L’auteur aborde en effet l’interprétation de la Bible, les manières de communiquer le message biblique, les conseils pour faire face aux critiques et remarques des auditeurs et des recommandations pertinentes et fort utiles pour les débutants – et plus encore : il propose surtout une série de ses propres prédications les plus originales et audacieuses, démontrant sa capacité à recourir aux illustrations.
On découvre dans cette publication, rédigée à nouveau avec l’aide d’un journaliste, le parcours du jeune et du moins jeune prédicateur, plusieurs facettes de sa personnalité et ce qui a porté l’auteur tout au long de son ministère : l’amour de l’Écriture sainte, indissociable de l’amour de transmettre cette dernière de manière adaptée à son public.
Il en reste un appel vibrant à la nouvelle génération : moins on prêche la Bible, plus la culture de l’Église est façonnée par la société.
Les versets oubliés
18,00€
On attendait cet ouvrage du Pasteur suisse Jean-Claude Chabloz, dont le but premier est de partager ses joies de prédicateur et d’en inspirer d’autres.
Poids | 0,380 kg |
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Dimensions | 15 × 21 cm |
Auteur |
Jean-Claude CHABLOZ |
Nombre de pages |
260 |
Format |
150*210 |
ISBN |
978-2-88027-080-3 |
Date de 1ère parution |
février 2019 |
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J'ai une âme d’explorateur.
Pasteur pentecôtiste, je me suis dès longtemps senti à l'étroit dans une fédération d'églises à la doctrine très charpentée et à l’identité claire et affirmée ; je n’ai jamais pu m’empêcher de regarder la pelouse des voisins, la trouvant plus verte que la nôtre. Des collègues m'ont reproché ce regard qui se perdait au loin. Mais c'était une autre époque et ils ont été nombreux à finalement me comprendre et à se rallier.
Il y avait chez nous plus d'un croyant sincère qui ouvraient fidèlement la Bible pour la travailler. Avec le temps, j'ai découvert des pairs dans toutes les églises, à savoir des croyants, respectueux du texte biblique et profondément attachés à lui.
Mon exploration biblique, marquée par la curiosité et la liberté, m'a pareillement conduit vers les chemins moins fréquentés : passages oubliés, obscurs, polémiques (les stigmates du Christ1, par exemple, pour un protestant...), réputés « imprêchables » ; avec eux, les expressions rares, troublantes, choquantes, finalement tout ce qui me résistait dans le texte biblique, a retenu mon temps et mobilisé mon énergie au point de devenir vivants. Je ne recule devant aucun texte, si difficile soit-il.
Prêcher ces textes rares, peu courus n'est pas facile. À l'inverse, prêcher un texte archiconnu et archicentral tel que Jean 3,16 est tout aussi redoutable !
Ma prédication a parfois porté sur un seul mot ; à l’autre extrême, sur un livre entier (vous découvrirez plus loin lequel).
Peut-on prêcher un livre entier en une demi-heure ? Bien sûr, si l’on ne prétend pas tout expliquer. On a demandé à Jésus (comme à d’autres rabbins avant lui) de résumer toute la Loi en une phrase. Il a relevé le défi (Mat. 22,36-40).
Peut-on prêcher une demi-heure sur un seul mot ? La Bible est tellement puissante, vivifiante qu’un seul mot peut nous édifier. Il ne faut jamais croire qu’on a épuisé même un mot de l’Écriture sainte.
Tous ces chemins moins fréquentés, ces « recoins de la maison », voilà ce dont il va être question dans les pages qui suivent. J’ai sélectionné huit prédications originales, surprenantes, voire incongrues.
C’est là que mon rédacteur m'a encouragé à faire également part de mes recettes personnelles (car la prédication est un art éminemment personnel), de mes souvenirs bons et moins bons et de mes recommandations. Ce matériel a vite pris une ampleur telle, notamment dans sa partie plus technique, que nous avons dû composer avec le reste et le distiller sous forme de cinq chapitres supplémentaires, en fin d’ouvrage. Voilà la raison pour laquelle celui-ci compile témoignage personnel, apport technique et prédications mises par écrit.
J’ai voulu en toute simplicité partager mon bonheur de prédicateur de l’Évangile. J'espère ainsi encourager mes lecteurs, s'ils remplissent eux aussi ce service de la prédication. J’espère même donner à certains l'envie de se lancer, à témoin le chapitre final où je m’adresse, tel un père, à un prédicateur débutant. Tout cela constitue une portion d’héritage supplémentaire que je laisse aux églises de francophonie.
Au chapitre 8
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