C’était en 1936. DAVID DU PLESSIS travaillait tranquillement à son bureau un matin de bonne heure, quand, brusquement, la porte s’ouvrit et Smith Wigglesworth entra, l’air décidé.
« Le Seigneur m’a envoyé », dit-il, et il commença à exprimer la prophétie étonnante d’un réveil mondial à venir qui saisirait des chrétiens de toutes les Églises. Du Plessis deviendrait, disait Wigglesworth, un leader reconnu, une figure de proue dans ce mouvement, et il se mettrait à voyager dans le monde entier pour promouvoir l’unité du Corps de Christ.
Les années ont prouvé la véracité de cette prophétie pour l’homme qui, plus qu’aucune autre personne, a été le catalyseur par lequel la puissance du Saint-Esprit a pénétré tout à nouveau les grandes Églises historiques.
C’est l’histoire de David du Plessis, le prédicateur pentecôtiste qui, par son obéissance au Seigneur, a été conduit en des endroits aussi surprenants que le Conseil Œcuménique des Églises ou le Vatican.
Considéré par l’hebdomadaire américain Time comme l’une des neuf personnalités religieuses les plus connues en Amérique du Nord, David du Plessis est cependant un homme humble et sans prétentions, dépourvu de l’orgueil qu’apporte bien souvent la célébrité.
Né en Afrique du Sud de parents français d’origine huguenote, il s’engage encore jeune dans le mouvement de Pentecôte qui devait secouer le monde entier au début de ce siècle. A 15 ans, il était déjà bien connu pour ses talents de prédicateur, et quelques années plus tard il devenait l’un des dirigeants du mouvement de Pentecôte.
Mais son activité après la deuxième guerre mondiale lui valut le surnom de « Monsieur Pentecôte ». Ce fut alors que le Seigneur lui ouvrit la porte pour son ministère auprès des grandes Églises.
Mr Pentecôte
10,00€
Témoin actif de l’effusion de l’Esprit-Saint dans les Eglises historiques, David DUPLESSIS nous fait suivre son chemin.
Poids | 0,31 kg |
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Dimensions | 12 × 18 cm |
Auteur |
Emile DALLIERE |
Nombre de pages |
310 |
Format |
120*180 |
ISBN |
978-2-88027-105-3 |
Date de 1ère parution |
juin 1981 |
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Comment tout a commencé
Mes souvenirs d'enfance sont remplis d'images des montagnes dont la magnifique chaîne bleutée entourait la ferme de mon père. Nous étions nichés dans une encoignure rocheuse, un méandre, ainsi que l'on disait alors, et je me souviens très bien des fermes de mes grands-parents, pas très loin de là. Le père de mon père, qui faisait la culture du blé, habitait une vieille et spacieuse demeure paysanne de style sud-africain, située près d'un vaste étang alimenté par des sources profondes qui fournissaient une eau excellente aux moutons et à tout le bétail.
Du côté de ma mère, mes grands-parents étaient installés à flanc de coteau et entretenaient de magnifiques vignobles. Le souvenir de leur foyer fait aussi revivre en moi des images des montagnes dont la ligne se découpait sur l'étendue des plaines et qui dégageaient une impression de sécurité et de confort associée dans mon esprit aux joyeuses visites que nous leur rendions.
Je suis né le 7 février 1905 près du Cap, dans un lieu appelé Les Vingt-quatre Rivières, au sein d'une communauté de chrétiens issue d'un réveil provoqué par un évangéliste norvégien. Mes parents descendaient de Huguenots français. J'étais l'aîné de leurs fils. Mon père, mon grand-père et tous les leurs faisaient partie de cette communauté. Elle comportait une immense ferme, des entrepôts, des boutiques et tout ce qu'il fallait pour vivre.
Une fois, avant que je ne sois né, quelques frères prophétisèrent que le retour de Jésus-Christ était imminent et qu'on n'aurait même pas le temps de faire la récolte. Les habitants projetèrent en conséquence de lâcher le bétail dans les champs et de le laisser la manger.
Mon grand-père, qui avait la charge de la culture du blé ne l'entendit pas de cette oreille-là. Il prit son fusil, enfourcha son cheval et proclama :
- Si quelqu'un tente de faire pénétrer les troupeaux dans les champs de blé, je tire, aussi bien sur les gens que sur les animaux.
Il sauva la récolte et le Seigneur ne revint pas, comme chacun sait. J'ai cru comprendre, d'après les récits qu'on en a faits, que ce fut une récolte record.
L'événement toutefois avait lassé mon aïeul. Il demanda à être relevé de sa charge, reçut un prix équitable en dédommagement de sa part et s'en fut exploiter sa propre ferme de culture, celle dont la sympathique vieille demeure est restée si vivante dans mon souvenir. Les visites à mes grands-parents, que l'on faisait à cette époque à cheval ou en chariot, ont également laissé en moi une empreinte profonde. De bonne heure le matin, tandis que nous, les enfants, nous étions sensés dormir encore, nous entendions les aînés qui se réunissaient pour leur culte matinal. Ils s'assemblaient dans la cuisine de la ferme, parents, grands-parents, visiteurs s'il y en avait, commis et ouvriers agricoles. Les employés devaient commencer tôt le matin, mais avant de se mettre à l'ouvrage, ils entraient, s'asseyaient en général par terre et se joignaient aux prières et aux chants. Dans ce temps-là les fermiers avaient un sentiment très aigu de leur responsabilité à l'égard de ceux qui travaillaient pour eux. Ils s'assuraient que le message de l'Évangile leur soit donné. Je me rappelle combien les relations étaient bonnes, à l'époque, entre les Noirs et les Blancs. Mais il est vrai que nous étions tous soumis à l'Évangile, et cela explique bien des choses.
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