Daniel Galland est bien celui que vous allez découvrir page après page, coup de tam-tam après coup de tam-tam. Vous vous sentirez, vous aussi, son ami, son frère, sa sœur, si vous ne l’êtes déjà !
Daniel est un aventurier ! Un aventurier de la foi, passionné de la Parole de Dieu : fidèle à son message, il est devenu le permanent de Jésus, son témoin itinérant souvent dans des situations à haut risque dont il parle pourtant avec simplicité et humour. Très percutant, ce TAM-TAM qui rapporte les échos de ses aventures missionnaires au Cameroun et en France.
Vous vous régalerez de ces anecdotes d’un Daniel prophétique, fonceur, parfois imprudent, pour annoncer Jésus et la merveilleuse vie qu’Il offre à ceux qui croient, mais également d’un Daniel débusquant les ruses du Malin, bouillonnant devant les blocages, les injustices et les chemins détournés.
Dans ces pages, vous sentirez la vivacité de ses réactions, mais aussi de son pardon : l’amitié et son éclatant sourire reprennent toujours le dessus.
Extrait de la préface de Guy Lepoutre
Tam-tam
11,50€
Un aventurier de la foi, passionné de la Parole de Dieu, entre le Cameroun et la France.
Poids | 0,21 kg |
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Dimensions | 13,5 × 21 cm |
Auteur |
Daniel Jacques GALLAND |
Nombre de pages |
144 |
Format |
135*210 |
ISBN |
978-2-88027-164-0 |
Date de 1ère parution |
juillet 2005 |
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L’année scolaire 42-43, interne au lycée Henri IV à Paris en hypokhâgne, est bien difficile pour moi. Je me trouve au milieu de camarades qui ont passé le bac philo avec la mention très bien ou au pire la mention bien. Ce sont des grosses têtes, mais bien souvent maladroits de leurs doigts. J’exagère tout juste un peu !
La nourriture : des rutabagas, des épinards sont nos plats de résistance, heureusement nous avons droit aux biscuits vitaminés. Grâce à ma carte de tabac, je peux échanger mon paquet de gris contre un peu de sucre ou un morceau de bon pain blanc que recevaient certains camarades de leurs parents exploitants agricoles. C’est bien bon !
L’atmosphère en internat est bien pénible. Les anciens utilisent les bizuths pour se détendre : courses de relais sur et sous les tables, les chansons de tous genres et le plus souvent bien vulgaires pour ne pas dire plus. Je refuse catégoriquement de chanter ces dernières. J’ose refuser de participer au banquet de fin d’année, car je sais que cela tourne à l’orgie. Je le constate en fin d’après-midi, en aidant des camarades à remonter au dortoir pour se coucher. Mes refus me valent de passer devant la cour khâniale et pris par les poignets et les pieds, mon derrière est balancé sur un dictionnaire.
Quand nous descendons la nuit dans les caves à cause des alertes, certains se délectent de toutes les paillardises de Pantagruel. Alors est montée à mon cœur cette question : « Ces camarades ne connaissent pas la vraie vie saine et bonne. Qui la leur fera connaître si toi, Daniel, tu n’apprends pas à en témoigner ? »
Je me vois déambuler tout autour du cloître intérieur qui jouxte la chapelle de Sainte Geneviève. « Non, non je ne veux pas être pasteur, ce n’est pas parce que mon père, mon grand-père, mon arrière-grand-père ont été pasteurs que je dois aussi… Et si je me décidais quand même, les gens diront que c’était évident que je le sois… Je ne veux pas de ça. Un point c’est tout ! »
Mais vous savez très bien que le Seigneur ne s’embarrasse pas de telles objections. Alors j’ai dit : oui !
Et la réflexion de la famille a été… comme je l’avais prévue !
Je me suis mis à potasser le Nouveau Testament en grec et à lire beaucoup de livres d’écrivains chrétiens. Je sèche les interrogations écrites de sept heures d’affilées. Mais je continue à assister à tous les cours.
Le plus impressionnant est l’étude de la Méthode de Descartes présentée par le professeur Alquier que nous appelons Maître. Souvent après deux heures de cours sans interruption, nous nous levons pour applaudir. C’est étonnant ! Mais au plus profond de moi, je pense : « Tout cela est merveilleux, la pensée humaine est capable de sonder ses profondeurs, mais elle est incapable de sonder la pensée de Dieu. Alors mon petit Daniel, il va falloir que tu grandisses dans la pensée de Dieu ! »
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