Un document de classe sur cette grande figure spirituelle du XVIIIème siècle et le phénomène méthodiste.
Wesley, ce troisième des grands Réformateurs protestants, est sans doute à l’origine de ce qu’il y a de plus dynamique dans le protestantisme des 250 dernières années.
Une contribution importante au dialogue cuménique et à la réflexion sur l’expérience chrétienne (intérieure, charismatique, ecclésiale) et sur l’action chrétienne (apostolique, sociale).
Cette étude intéressera tout chrétien réfléchi en recherche d’authenticité.
Poids | 0,18 kg |
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Dimensions | 12 × 18 cm |
Auteur |
Fadiey LOVSKY |
Nombre de pages |
175 |
Format |
120*180 |
ISBN |
978-2-88027-011-7 |
Date de 1ère parution |
décembre 1977 |
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L'importance des réunions instituées par Wesley ne saurait être exagérée ; leur extrême souplesse, leur adaptation aux besoins des milieux les plus différents ont renouvelé la piété et la vie religieuse protestantes, bien au-delà des « Sociétés », puis des « Églises » méthodistes proprement dites.
Il maintient le culte liturgique d'adoration selon la piété anglicane et il exige que chaque méthodiste y assiste régulièrement ; il maintient le culte de style calviniste dans l'exhortation matinale quotidienne.
Mais, en adaptant les formules moraves, il institue un culte plus intime d'édification et de confession mutuelles. Si les « bandes de pénitents » contiennent des germes de trop évidentes difficultés, l'Armée du Salut saura en reprendre l'intuition centrale en créant le « banc » momentané des pénitents.
Toutes les réunions spécialisées qui apparaîtront dans le Protestantisme du 19e siècle — cercles de jeunes gens ou de jeunes filles, etc. dérivent de la création, par les Moraves et les Méthodistes, de « bandes » rassemblant des personnes vivant dans de semblables conditions et soumises aux mêmes problèmes quotidiens.
La réunion d'évangélisation moderne, en pleine rue comme la pratiquera l'Armée du Salut, ou dans une salle plus ou moins neutre, a dès 1739 George Whitefield et John Wesley pour incontestables initiateurs. La réunion d'appel publique et after-meeting où se mêlent la conversation et la prière, c'est encore Wesley qui les offre au christianisme protestant.
Vigiles plus ou moins longues, réunions de bandes plus ou moins exceptionnelles confèrent aux réunions de prière de tels titres à la reconnaissance chrétienne qu'il est, en vérité, surprenant que les Églises n'usent pas davantage de ces moyens de grâce. Et l'on voit jusqu'aux réunions, prolongées pour un temps déterminé en quelque endroit retiré (parfois sous la tente), apparaître dans le Méthodisme en 1799, pour donner aux chrétiens évangéliques les camps et les conventions dont il est inutile de rappeler l'extrême importance au cours des 19ème et 20ème siècles.
La réunion de masse et la réunion intime ont en Wesley un technicien de génie, parce que l'amour qui le dévore est tout à la fois pratique et dénué de tout préjugé, même religieux.
Comparé à Luther et à Calvin, Wesley est vraiment l'initiateur de la vie protestante moderne.
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